Catégorie : Cuivre

Des faits et les bienfaits de cuivre pour une bonne sante.

Contre les microbes, le retour du cuivre?

Contre les microbes, le retour du cuivre?

L’efficacité du cuivre contre les microbes est connue depuis longtemps mais il reste encore à démontrer qu’il pourrait être utilisé dans la lutte contre les maladies nosocomiales et les bactéries résistantes à l’hôpital. Un usage que certains souhaitent promouvoir.

Le dispositif de l’expérience menée à l’université de Southampton: chaque microscope est relié à un écran. A gauche l’acier, à droite le cuivre, où les bactéries ont commencé à régresser.

D’un côté, une petite plaque de cuivre avec une goutte contenant 10 millions de cellules de staphylocoque doré; de l’autre une plaque d’acier inoxydable avec la même quantité de cellules bactériennes connues pour leur résistance aux antibiotiques. Les deux sont placées sous un microscope. Grâce à une coloration verte fluorescente, la population bactérienne est visible. Dix minutes plus tard : la plaque de cuivre est presque redevenue noire, tandis que l’autre est toujours vert fluo. L’expérience vaut mieux qu’un long discours pour comprendre que le cuivre est une surface antibactérienne très efficace.

Cette démonstration a été réalisée en direct à l’Université de Southampton, en Grande-Bretagne, dans le service du Pr Keevil, avec l’Institut européen du cuivre. A l’occasion de la Journée mondiale de la santé du 7 avril -dont le thème est cette année la lutte contre les résistances microbiennes– cet institut veut faire connaître les travaux récents sur les propriétés antibactériennes du cuivre.

Bactéries et virus meurent rapidement

A température ambiante, plus de 99% des bactéries meurent sur une surface de cuivre au bout de deux heures d’exposition, annonce l’IEC. Y compris des bactéries qui posent de graves problèmes de santé publique, comme le staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM). Idem pour le virus de la grippe A, d’après les travaux du Pr William Keevil : il perdure longtemps sur l’acier inoxydable (qui ne revendique aucune propriété antimicrobienne) mais meurt rapidement sur le cuivre.

Des mécanismes méconnus

Curieusement, cette propriété antimicrobienne du cuivre est connue depuis Mathusalem –comme pour l’argent- mais n’est pas encore totalement expliquée. Des hypothèses sont formulées : le cuivre parviendrait à faire des trous dans la membrane des bactéries, puis à submerger la cellule d’ions cuivre. Indispensable à la vie, ces ions de cuivre deviennent toxiques à hautes doses. «Il semblerait que les ions cuivre envahissent les cellules, les saturent et bloquent leurs mécanismes vitaux», explique Olivier Tissot, chimiste et directeur du Centre d’information du cuivre.

N’importe quelle enzyme de la bactérie est la cible de l’action du cuivre, ce qui expliquerait sa rapidité d’action. Dans le cas du virus du sida, le cuivre aurait la capacité de se lier avec une enzyme nécessaire à sa réplication et de l’inactiver.

Quoi qu’il en soit, même sans connaître encore tous les mécanismes antimicrobiens du cuivre, il pourrait être utilisé dans la lutte contre les infections nosocomiales, explique Olivier Tissot. En installant des poignées, des robinets ou des plaques de cuivre sur les portes des hôpitaux,  afin de réduire la quantité de microbes dans l’environnement. Des études sont en cours dans différents hôpitaux pour essayer de quantifier son action sur le nombre d’infections nosocomiales.

L’hygiène des mains en priorité

«La démonstration sera difficile à faire», estime de son côté Jean-Winoc Decousser, praticien en hygiène à l’hôpital Antoine-Béclère, à Paris (Ap-Hp). «Il faut que le contex

Gants avec cuivre te et les pratiques soient les mêmes dans deux hôpitaux pour pouvoir comparer les résultats et conclure que c’est vraiment le cuivre qui a fait baisser le nombre d’infections nosocomiales», explique le microbiologiste. On ne sait pas non plus comment va vieillir le cuivre sous l’effet des nettoyages répétés aux détergents, souligne le spécialiste de l’hygiène hospitalière.

«L’étape cruciale pour la transmission des microbes c’est le contact entre le soignant et le patient : là il a été démontré qu’un lavage de mains avec une solution hydroalcoolique avant l’examen fait baisser le nombre d’infections», explique Jean-Winoc Decousser, qui reste sceptique face aux bienfaits du cuivre en milieu hospitalier, sans même parler du risque de vol.

«On sait qu’un bionettoyage débarrasse efficacement une surface des microbes mais aujourd’hui à l’hôpital on sous-traite ce nettoyage ! On se heurte à des problèmes de budget et de logistique. Il ne faut pas oublier les moyens simples et efficaces qui ont fait la preuve de leur efficacité. Et le plus important : le comportement du soignant, qui doit se laver les mains avant chaque contact avec un patient » rappelle-t-il.

L’utilisation du cuivre dans le milieu hospitalier a régressé à cause de son coût –même si dans les tuyauteries il pourrait éviter le développement de légionelles. Jean-Winoc Decousser croit davantage à une utilisation future du cuivre pour des dispositifs médicaux invasifs comme les cathéters ou les prothèses, pour lesquels de petites quantités suffisent.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr

07/04/11

Dans cet épisode viral inquiétant, pourquoi ne pas adopter un bracelet cuivre ?

Dans cet épisode viral inquiétant, pourquoi ne pas adopter un bracelet cuivre ?

Le cuivre bactéricide et antiviral naturel

Le cuivre bactéricide et antiviral naturel

Le cuivre bactéricide et antiviral naturel

Il faut souvent un événement exceptionnel pour redécouvrir des remèdes ancestraux.

Ainsi l’épisode du coronavirus qui, n’est ni plus ni moins qu’une méchante grippe, affole-t-il le monde entier. Chacun y va de ses conseils et de ses solutions plus ou moins farfelus.

Mais c’est aussi l’occasion de (re)découvrir les vertus bactéricides et anti virales du cuivre.

Les résultats d’une très intéressante expérience ont été dévoilés lors du 25ème congrès de la Société Française d’Hygiène Hospitalière, c’était en 2014, 6 ans déjà.

Ce sont les Centres Hospitaliers de Rambouillet et d’Amiens qui avaient participé à cette expérimentation qui ont confirmé l’efficacité du cuivre contre les bactéries en milieu hospitalier.

Le cuivre est un métal naturellement antibactérien qui a fait baisser significativement la présence de bactéries au sein du service néo-natale du CHU d’Amiens.

De même en région parisienne, dans le service de réanimation de Rambouillet, le taux d’acquisition de bactéries multi-résistantes a diminué pendant toute la durée de l’expérimentation. Voilà une piste très concrète pour combattre le fléau des maladies nosocomiales, qui tuent 3 500 personnes par an en France, confirmée par ces expérimentations.

Ces résultats ont créé une dynamique et cinq EHPAD de Champagne-Ardenne vont s’équiper de cuivre pour une expérimentation à plus grande échelle.

Dans le même esprit, les expériences du professeur Keevil sur le cuivre comme bactéricide et antiviral ont fait l’objet d’un article paru dans « Science et avenir ».

Voici l’expérience en question :

Voici l’expérience en question :

 

2 petites plaques, l’une en cuivre et l’autre en acier inoxydable. Sur la petite plaque de cuivre on dispose une goutte contenant 10 millions de cellules de staphylocoque doré, même chose sur la plaque en acier inoxydable. Les deux sont placées sous un microscope. Grâce à une coloration verte fluorescente, la population bactérienne est visible. Dix minutes plus tard : la plaque de cuivre est presque redevenue noire, tandis que l’autre est toujours vert fluo. Une expérience vaut toujours mieux qu’un long discours pour comprendre que le cuivre est une surface antibactérienne très efficace.

Le plus spectaculaire est que cette démonstration a été réalisée en direct à l’Université de Southampton, en Grande-Bretagne, dans le service du Dr Keevil en collaboration avec l’Institut européen du cuivre qui souhaite faire connaître les travaux récents sur les propriétés antibactériennes du cuivre.

Bactéries et virus meurent rapidement

Plus de 99% des bactéries meurent sur une surface de cuivre, à température ambiante, au bout de deux heures d’exposition compris des bactéries qui posent de graves problèmes de santé publique, comme le staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM).

Même constatation pour le virus de la grippe A, d’après les travaux du Dr William Keevil : il perdure longtemps sur l’acier inoxydable mais meurt rapidement sur le cuivre.

Des mécanismes pas encore totalement expliqués

Curieusement, ces propriétés antimicrobiennes et antivirales du cuivre sont connues depuis longtemps mais ne sont pas encore totalement expliquées.

Plusieurs hypothèses sont cependant formulées : “Il semblerait que les ions cuivre envahissent les cellules, les saturent et bloquent leurs mécanismes vitaux”, explique Olivier Tissot, chimiste et directeur du Centre d’informations du cuivre. En effet, le cuivre parviendrait à faire des trous dans la membrane des bactéries pour submerger la cellule d’ions cuivre. Indispensables à la vie, ces ions de cuivre deviennent toxiques à hautes doses.

Pour Olivier Tissot, même sans connaître encore tous les mécanismes antimicrobiens du cuivre, il pourrait être utilisé dans la lutte contre les infections nosocomiales en installant des poignées, des robinets ou des plaques de cuivre sur les portes des hôpitaux, afin de réduire la quantité de microbes et virus dans l’environnement.

 

Alors, dans cet épisode viral inquiétant, pourquoi ne pas adopter un bracelet cuivre ? En plus d’un lavage des mains fréquent et soigneux, le cuivre peut être un atout anti-viral complémentaire. Le principe est que le bracelet dépose sur la peau du carbonate de cuivre et que les mains, toujours en mouvement, par contact éliminent les virus. Quand on sait que les mains touchent 150 fois par heure le visage, cela peut-être une petite aide.

Mais attention, le bracelet cuivre doit être pur à plus de 99% et non verni à l’intérieur, ce que Sabona France vous garantit, pour que les échanges entre le cuivre et la peau puissent se faire. Si le bracelet et la peau verdit ou noircit, ce n’est pas un défaut, c’est la preuve de son action. Pour l’entretien du cuivre, un coton ou un chiffon doux imbibé de vinaigre blanc suffira à lui redonner tout son éclat

 Monique VIAL 2 mars 2020